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Soutenue par la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) dans le cadre de son appel à projets « Tirer les enseignements de la crise du Covid-19 », qui s’est notamment intéressé aux initiatives conçues dans l’urgence et nécessitant une consolidation pour être pérennisées, cette étude conduite par l’association Asshumevie elle-même à l’origine du label Humanitude, s’est concentrée sur l’EHPAD Le Séquoia situé à Illzach, près de Mulhouse, et le Foyer d’Accueil Médicalisé du centre Hélène Borel à Raimbeaucourt, à côté de Douai. Le premier est labellisé depuis 2013 et renouvelé en novembre 2020, le second depuis 2018.
Des entretiens individuels ont été menés avec tous les acteurs concernés, direction, personnels, résidents et proches, entre le 11 décembre 2020 et le 7 janvier 2021, pour dresser un panorama de l’ensemble des difficultés et initiatives mises en place pour gérer une crise inédite dans le respect des principes de l’Humanitude. Et ceux-ci ont assurément démontré leur plus-value pour continuer de porter une approche centrée sur une relation d’adulte à adulte, où la citoyenneté et la liberté des résidents sont préservées grâce à un questionnement constant des pratiques. L’Humanitude a également été à l’origine d’une effervescence de solidarité et d’interdisciplinarité, comme le résume l’un des soignants interrogés : « On a ces principes, et chacun était soucieux de les remettre le plus vite possible en place. On voit tous de la même manière, on est tous sur le même chemin ».
Des entretiens individuels ont été menés avec tous les acteurs concernés, direction, personnels, résidents et proches, entre le 11 décembre 2020 et le 7 janvier 2021, pour dresser un panorama de l’ensemble des difficultés et initiatives mises en place pour gérer une crise inédite dans le respect des principes de l’Humanitude. Et ceux-ci ont assurément démontré leur plus-value pour continuer de porter une approche centrée sur une relation d’adulte à adulte, où la citoyenneté et la liberté des résidents sont préservées grâce à un questionnement constant des pratiques. L’Humanitude a également été à l’origine d’une effervescence de solidarité et d’interdisciplinarité, comme le résume l’un des soignants interrogés : « On a ces principes, et chacun était soucieux de les remettre le plus vite possible en place. On voit tous de la même manière, on est tous sur le même chemin ».
Une démarche qui conjugue autonomie et QVT
Au-delà de ses bénéfices pour les résidents, l’Humanitude s’est donc également affirmée comme un véritable moteur motivationnel, permettant aux équipes d’exercer leur métier en adéquation avec des valeurs partagées. Ce qui n’est pas sans impact sur la qualité de vie au travail, comme l’a souligné une autre étude menée par l’Agence Régionale de Santé du Grand-Est auprès de trois établissements labellisés – EHPAD La Villa du Tertre, à côté de Troyes, la Résidence du Parc de Saint-Germain-la-Ville, près de Châlons-en-Champagne, et l’EHPAD Le Séquoia à Illzach. Basée sur les indicateurs de performance de l’ANAP, elle y a mesuré le taux d’absentéisme au regard des moyennes régionales. Les résultats étaient sans appel, avec un taux inférieur, voire très inférieur, à la médiane sur plusieurs années. Il en va de même pour les arrêts de travail de moyenne durée.
Autant de constats qui poussent l’association Asshumevie à émettre trois propositions majeures : l’intégration des enseignements de l’Humanitude dès la formation initiale des soignants, pour éviter ensuite de « réformer voire déformer » les professionnels ; la reconnaissance du label Humanitude dans les évaluations internes/externes opposables et obligatoires, « par une équivalence, par exemple » ; et la refonte des moyens de tarification afin de « reconnaître plutôt que pénaliser par une perte de moyens » les efforts des établissements labellisés pour favoriser tout autant l’autonomie des personnes accompagnées, que la qualité de vie au travail et l’attractivité des métiers.
- Pour consulter les études citées dans l’article : www.lelabelhumanitude.fr.
Article publié dans le numéro de juillet d'Ehpadia à consulter ici
Autant de constats qui poussent l’association Asshumevie à émettre trois propositions majeures : l’intégration des enseignements de l’Humanitude dès la formation initiale des soignants, pour éviter ensuite de « réformer voire déformer » les professionnels ; la reconnaissance du label Humanitude dans les évaluations internes/externes opposables et obligatoires, « par une équivalence, par exemple » ; et la refonte des moyens de tarification afin de « reconnaître plutôt que pénaliser par une perte de moyens » les efforts des établissements labellisés pour favoriser tout autant l’autonomie des personnes accompagnées, que la qualité de vie au travail et l’attractivité des métiers.
- Pour consulter les études citées dans l’article : www.lelabelhumanitude.fr.
Article publié dans le numéro de juillet d'Ehpadia à consulter ici